dimanche 16 décembre 2012

Défense de tuer





A peine notre pachydermique exilé à Néchin, voilà qu’une nouvelle affaire éléphantesque défraye les unes. A Lyon, oui, cette fois dont on connaît le bouillant navigateur. Cette fois notre franc-tireur Collomb, n’affronte pas les autres mâles dominants du PS. Il vise deux pauvres éléphantes, Baby et Népal confiés au parc de la Tête d’or en 1999 par Pinder. Sous prétexte qu’elles seraient apparemment porteuses de la tuberculose, il a décrété leur euthanasie pour le 20 décembre. Arguant qu’il existe des antibiotiques adaptés et que la transmission de la maladie à l’homme n’a jamais été prouvée (d’ailleurs leur soigneur ne semble pas devenu tubard), Gilbert Edelstein le patron du cirque vient d’écrire, en désespoir, à François Hollande pour lui demander d’accorder sa grâce présidentielle aux deux pauvres femelles. Empêtré dans Fleurange et dans les querelles des mastodontes du parti, voilà que notre président risque maintenant de se mettre, en plus, Bardot à dos. Alors que Badinter risque de remonter lui aussi au cornac. A moins qu’il ait au moins la sagesse de repousser la peine capitale au-delà du délai fixé pour l’exécution.
Avec un peu de chance, mayas entendus, peut-être que le vaste tsunami promis le 21 décembre viendra balayer tous les réducteurs de trompes et empêcheurs de barrir en paix, laissant monter dans un nouvel arche de Noé à destination de Bucharach nos deux grosses bêtes sans défense.

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