Ce week-end un imposant bateau-livre faisait escale quartier Ste Croix à Bordeaux. A son bord, on avait réellement le sentiment de fouler « la cité des mots » d’Alberto Manguel, de naviguer dans ce monde des histoires qui « peuvent nous venir en aide… nous guérir, nous illuminer et nous montrer le chemin… nous rappeler notre condition, percer l’apparence superficielle des choses et susciter l’intuition des courants et profondeurs sous-jacents… alimenter notre conscience et par là nous amener à savoir sinon qui nous sommes, du moins que nous sommes, connaissance essentielle qui s’enrichit par la confrontation avec la voix d’autrui. »
Dans le foisonnement des pages, on pouvait saisir que « le langage est une chose vivante qui ne raconte pas notre passé mais le représente : il force la réalité à se manifester, il fouille dans ses profondeurs et en fait remonter les situations fondamentales, grandes et petites, de la condition humaine ». Il est « une forme de l’amour des autres ». « Le langage de la poésie et de la fiction qui reconnaît l’impossibilité de nommer de façon exacte et définitive, nous groupe en une humanité commune et fluide tout en nous prêtant, en même temps, des identités autorévélatrices. »
Dans le regard contenu des auteurs, on pouvait lire : Ecrire est « une activité filtrant vers notre futur, au travers de notre présent, un flot constant de langage permettant aux mots de donner une forme et un nom à une réalité toujours en cours de formation », avec le sentiment comme l’écrit Eric Ormsby que « les mots ont une existence personnelle, bien à eux, indépendante de nous et que lorsque nous parlons ou écrivons, surtout dans les moments de grande émotion, nous ne faisons que profiter de l’obligeance d’une syllabe ou du caractère conciliant d’une expression. »
Dans la quête fugueuse des lecteurs, on pouvait entendre : « Je lis comme la flamme lit le bois »
Ce week-end, dans le monde amarré des livres, fuyant le bruit des communicants, on ouvrait les mots éclatants d’Alberto Manguel : « A l’usage réduit que la politique fait du langage, les histoires que nous racontons peuvent opposer un univers-miroir illimité… qui nous aide à percevoir une image où nous figurons tous ensemble. »
Dans le foisonnement des pages, on pouvait saisir que « le langage est une chose vivante qui ne raconte pas notre passé mais le représente : il force la réalité à se manifester, il fouille dans ses profondeurs et en fait remonter les situations fondamentales, grandes et petites, de la condition humaine ». Il est « une forme de l’amour des autres ». « Le langage de la poésie et de la fiction qui reconnaît l’impossibilité de nommer de façon exacte et définitive, nous groupe en une humanité commune et fluide tout en nous prêtant, en même temps, des identités autorévélatrices. »
Dans le regard contenu des auteurs, on pouvait lire : Ecrire est « une activité filtrant vers notre futur, au travers de notre présent, un flot constant de langage permettant aux mots de donner une forme et un nom à une réalité toujours en cours de formation », avec le sentiment comme l’écrit Eric Ormsby que « les mots ont une existence personnelle, bien à eux, indépendante de nous et que lorsque nous parlons ou écrivons, surtout dans les moments de grande émotion, nous ne faisons que profiter de l’obligeance d’une syllabe ou du caractère conciliant d’une expression. »
Dans la quête fugueuse des lecteurs, on pouvait entendre : « Je lis comme la flamme lit le bois »
Ce week-end, dans le monde amarré des livres, fuyant le bruit des communicants, on ouvrait les mots éclatants d’Alberto Manguel : « A l’usage réduit que la politique fait du langage, les histoires que nous racontons peuvent opposer un univers-miroir illimité… qui nous aide à percevoir une image où nous figurons tous ensemble. »
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