« Toujours, l’Etat s’innocente au nom du bien public de la violence qu’il exerce. Et naturellement, il représente cette violence comme la garantie même de ce bien, alors qu’elle n’est rien d’autre que la garantie de son pouvoir. Cette réalité demeure masquée d’ordinaire par l’obligation d’assurer la protection des personnes et des propriétés, c'est-à-dire leur sécurité. Tant que cette apparence est respectée, tout paraît à chacun normal et conforme à l’ordre social. La situation ne montre sa vraie nature qu’à partir d’un excès de protection qui révèle un excès de présence policière. Dès lors, chacun commence à percevoir une violence latente, qui ne simule d’être un service public que pour asservir ses usagers. Quand les choses en sont là, l’Etat doit bien sûr inventer de nouveaux dangers pour justifier le renforcement exagéré de sa police : le danger le plus apte aujourd’hui à servir d’excuse est le terrorisme… »
Voilà le début d’un long texte écrit en avril 2009 par Bernard Noël que je vous invite à lire, de toute urgence, dans son entier en cliquant sur le lien.
C’est le texte le plus fort et juste que j’ai lu depuis quelques mois et, ce n’est pas un hasard, il sort des tripes d’un immense poète sur le qui-vive de la parole.
Voilà le début d’un long texte écrit en avril 2009 par Bernard Noël que je vous invite à lire, de toute urgence, dans son entier en cliquant sur le lien.
C’est le texte le plus fort et juste que j’ai lu depuis quelques mois et, ce n’est pas un hasard, il sort des tripes d’un immense poète sur le qui-vive de la parole.
Sur la force de ce texte, j'ai décidé de prendre un peu de champ, partir quelque temps, entreprendre quelques chantiers différents d'écriture, bref laisser passer l'été avant de de semer de nouveau mes mots. A vous de m'écrire. En attendant je vous souhaite belle vie.
Quel lien ??!
RépondreSupprimerEt alors quoi ? c'est la grève ? ;-)
RépondreSupprimer