« Mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau, que les citoyens ont le sentiment, fût-il erroné, de subir une crise dont nous sommes tous à leurs yeux les fautifs ? Ignorez- vous que la quête des boucs émissaires est une constante de notre histoire et que 1789 se joue en 1788 ? Sentez-vous le grondement populiste, la rancœur des aigris mais aussi le sentiment d’iniquité qui parcourt, comme une lame de fond, le pays ? Voilà la dernière tribune adressée par Alain Minc à ses amis patrons et financiers.
Comment ne pas se réjouir de sentir dans les propos de cet éternel opportuniste une vraie trouille de voir, de nouveau, rouler sur le pavé parisien les têtes de quelques uns de ses amis, la sienne peut-être. Comment ne pas rire de le voir défausser de toute responsabilités ses complices du libéralisme le plus sauvage, vrais faux fautifs, boucs émissaires, que d’affreux populistes, de rancuniers aigris guettent le couteau entre les dents. Comment ne pas se réjouir que des cauchemars de grand soir puissent hanter leur nuit de satin ?
Oui Monsieur Minc et ceux de votre classe dirigeante le danger est à vos portes. Pendant des décennies vous avez capitalisé sur l’instumentalisation des ressources humaines, pendant des décennies vous avez édifié un modèle économique avec pour seule finalité l’accumulation de biens et l’augmentation du profit, détruisant lentement la planète. Pendant des décennies, vous avez arraché des esprits, en ne mesurant la réussite individuelle qu’à l’aune des avoirs, toutes les valeurs collectives, notamment la solidarité. Dans vos entreprises, l’individu est nié, soumis à la seule satisfaction des actionnaires. Pendant des décennies vous n’avez bâti qu’un château de sable capitaliste. Et vous voudriez que les milliers de travailleurs qui sont, tous les jours, lourdés de votre système n’aient pas de rancœur ? Et vous voudriez que les jeunes qui bouchent les pôles emploi n’aient pas comme un petit sentiment d’iniquité ?
Oui, pendant des années, la hantise de votre chômage a freiné les barricades, mais maintenant que votre idéologie est à terre, la peur du lendemain va peut-être changer de camp. Avec quatre millions de chômeurs bientôt et leurs familles à côté ça fait du monde face à votre classe dirigeante…
Comment ne pas se réjouir de sentir dans les propos de cet éternel opportuniste une vraie trouille de voir, de nouveau, rouler sur le pavé parisien les têtes de quelques uns de ses amis, la sienne peut-être. Comment ne pas rire de le voir défausser de toute responsabilités ses complices du libéralisme le plus sauvage, vrais faux fautifs, boucs émissaires, que d’affreux populistes, de rancuniers aigris guettent le couteau entre les dents. Comment ne pas se réjouir que des cauchemars de grand soir puissent hanter leur nuit de satin ?
Oui Monsieur Minc et ceux de votre classe dirigeante le danger est à vos portes. Pendant des décennies vous avez capitalisé sur l’instumentalisation des ressources humaines, pendant des décennies vous avez édifié un modèle économique avec pour seule finalité l’accumulation de biens et l’augmentation du profit, détruisant lentement la planète. Pendant des décennies, vous avez arraché des esprits, en ne mesurant la réussite individuelle qu’à l’aune des avoirs, toutes les valeurs collectives, notamment la solidarité. Dans vos entreprises, l’individu est nié, soumis à la seule satisfaction des actionnaires. Pendant des décennies vous n’avez bâti qu’un château de sable capitaliste. Et vous voudriez que les milliers de travailleurs qui sont, tous les jours, lourdés de votre système n’aient pas de rancœur ? Et vous voudriez que les jeunes qui bouchent les pôles emploi n’aient pas comme un petit sentiment d’iniquité ?
Oui, pendant des années, la hantise de votre chômage a freiné les barricades, mais maintenant que votre idéologie est à terre, la peur du lendemain va peut-être changer de camp. Avec quatre millions de chômeurs bientôt et leurs familles à côté ça fait du monde face à votre classe dirigeante…
"vous" ? et "nous" ? c'est qui "nous" , pourquoi "eux" ? ne sont-ils pas le simple reflet de nos propres aspirations intimes ? de notre inconscient collectif ? Ne sommes-nous pas tous les particules ayant un jour choisi de particper à la constitution du monstrueux système ? par lacheté, ignorance, inconscience ... l'ennui, c'est que quelque part, ils nous ressemble trop
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