Après la commission européenne, le pape et les évêques de France, voilà le comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’Onu qui dénonce le renvoi des Roms par la France.
Voilà notre pays, de nouveau, terni par notre gesticulateur précoce. Mis aux bans. Chacun d’entre nous ainsi montré du doigt à travers l’égo barré de notre calife.
Bien sûr, notre pays ne mord pas encore la cheville des cuba, Iran, Corée ou autre paradis Birman mais référence mondiale des droits de l’homme, il se doit d’être exemplaire sur ce sujet. Chacun de ses dérapages peut, sinon, faire bouger le curseur du tolérable pour nombre d’autres nations.
Notre pays se doit donc de rechercher toujours le juste équilibre entre la sécurisation de ses citoyens et le respect de ses valeurs liberté, égalité, fraternité.
Or, il est bien évident que ce ne sont pas les quelques milliers de Roms qui squattent nos décharges qui sont à l’origine de l’éventuel sentiment d’insécurité de certains français.
Alors, nos dirigeants ont simplement plongé leur cuillère électorale dans la soupe populiste et nauséabonde de l’imaginaire collectif touillée autour de cette population. De voleurs de poules, pire d’enfants…population, par son absence de fixation, regardée, depuis toujours, avec méfiance.
Or non seulement cette politique est abjecte, car elle stigmatise les plus différents, les plus misérables, mais elle s’avèrera n’alimenter que les urnes du front national, sans apporter réponse aux vraies raisons de l’insécurité qui sont, avant tout, le chômage, le travail précaire, la pauvreté et les inégalités croissantes.
Faut-il être faible pour chercher toujours, ainsi sous le préau, un plus petit que soit à tabasser !
Faut-il être petit pour toujours, ainsi, s’abaisser aux plus vils calculs !
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