Eté claque, coup de feu, be-bop coq, été crie, bleu d’acier, perce l’ouïe, ébleuit. Eté prend par la peau. Automne par l’âme, la colophane sur l’archet, chute amortie de pomme. Goût fruité, cool bonhomme, bleu d’azur. Automne rôtit à feu doux. Les saisons passent par le tympan. Eté tout est dit cru en trois lettres. Palindrome langue piercée. Automne en sept, nombre parfait entre lundi et dimanche, entre temps et éternité.
Notre place au soleil va rétrécir, s’agrandir notre rond de lumière. Chaque jour quelques fleurs se fripent pour grainer de l’or. Chaque jour quelques minutes perdues tombent de la peau dans le sablier du cœur. Lentement le corps ressent la matière des choses. L’œil plie avec la feuille volante. Doucement les lèvres arrivent à la lecture. L’été soufflé, l’automne arrive par la salive des mots. S’accoude à la fenêtre.
Notre place au soleil va rétrécir, s’agrandir notre rond de lumière. Chaque jour quelques fleurs se fripent pour grainer de l’or. Chaque jour quelques minutes perdues tombent de la peau dans le sablier du cœur. Lentement le corps ressent la matière des choses. L’œil plie avec la feuille volante. Doucement les lèvres arrivent à la lecture. L’été soufflé, l’automne arrive par la salive des mots. S’accoude à la fenêtre.
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