Travaillez plus pour gagner plus/Travailler plus longtemps pour perdre moins. C’est toujours à travers le prisme de l’avoir, que nos petits gardiens du temple ordurier nous regardent. Jamais à travers celui de l’être. Pas question d’ébranler les colonnes des palais Brongniart et autres autels des boursouflures. Nous sommes asservis par des petits marquis qui nous bavent la petite cuillère en or encore dans la bouche. Ces gens-là qui voient nos vies comme des télés-réalités. Nos tripes comme des ficelles pour leurs petits business. Ces très hauts pour la France d’en très bas. Aussi proches du vécu populaire qu’un Rom du paradis sur France.
L’espérance de vie ? Mais de quelle vie parlent-ils ces assis qui n’ont jamais connu du travail que la bandante exploitation de l’autre. Qui n’utilisent leur cervelle qu’à la multiplication du code barre. Mais de quelle vie parlent-ils ces rats la gueule qui nous suicident dans leurs rouages entrepreneuriaux. C’est le travail qui doit être mis en question, son contenu, sa justification. C’est cette torture qui doit être interrogée quand la recherche de son allongement ne répond qu’à l’huilage d’un système dont la récente crise a souligné l’absurdité et l’injustice totales. La prolongation souhaitée du temps d’esclavage ne vise qu’à préserver leur butin de guerre.
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