J'ai beau d'ordinaire convenir que c’est plutôt le mal de dos que la rage de vivre qui mi matines m’arrache à la tiédeur des draps, je me suis surpris, ce matin, à poser mon bol, avec un certain plaisir sur la nappe encore endormie sous le calme du chat et à enchainer alors, dans un rayon très court, ces gestes machinaux mais essentiels qui m’ont égaré dans la brûlante amertume de l’arabica. Cette épice noire sur les lèvres, cet arôme fauve aux narines, j’ai presque matériellement ressenti comme un craquement du sang. Presque éprouvé comme un corps capable d’empiéter sur le désespoir de l’âme. Alors ce vendredi 13, malgré échelles, à tous les coins, dressées et chats noirs pianotant le toit, j’ai décidé de faire bon cœur.
La nuit est tombée, tous les chats sont gris désormais. Bientôt l'heure du bilan...
RépondreSupprimer