Mon chat connait le cliquètement enroué de ma voiture. Plus étonnant non ? L’heure de mon redressement animal et le patinage feutré de mes pantoufles qui précède mon entrée cotonneuse dans la cuisine. Il m’attend alors derrière la porte. Parfois s’allonge à demi ou se bloque contre ce premier pas venu sur le carreau avec le même flottement que s’il se posait sur le sol lunaire. Il s’offre ainsi à la caresse. Il s’abandonne ainsi à l’indélicatesse de mes vertèbres et à mon humeur capricante. Quelques caresses et dosettes de moka éthiopien plus loin versées dans la cafetière, je tourne cette pensée de Pierre Desproges : Bien plus que le costume trois pièces ou la pince à vélo, c’est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l’homme de la bête.
dimanche 15 janvier 2012
Chat du matin calme
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