mardi 15 septembre 2009

l'arroseur arrosé

Faut-il retourner Hortefeux sur le gril ?le condamner au bûcher ? Ce zélé soldat de Sarko, parrain d’un fiston, ce monsieur plus du charter. Alors que notre Brice de Neuilly, monté de son Puy de dôme, n’a sans doute été victime que de son amour immodéré pour la gentiane ou la verveine.
Souvenez-vous de cet ancien slogan prévenant la routière : Un verre ça va, beaucoup bonjour les dégâts…Au fond, dans l’euphorie d’une petite bourrée mille-vachienne notre tellurique a du être trahi par sa double vue un beur, pardon un Auvergnat ça va, beaucoup bonjour les dégâts…Evidemment l’incident permet d’apprécier la sagacité du nouveau premier flic de France. Car rappelons la description quasi anthropométrique que faisait Alexandre Vialatte des Auvergnats Ils ont des cheveux noirs, des yeux de braise, des dents luisantes et des chandails superposés, les uns marron et les autres aubergine, en laine épaisse. Pour le 15 août, ils en enlèvent un. A la toussaint ils en ajoutent deux. A la fin de leur vie ils sont devenus pure laine. On se sert du grand-père pour planter les épingles, et le médecin, quand il l’ausculte, doit l’éplucher comme un oignon…
Maintenant faut-il en faire un fromage, voire des montagnes ? Que celui qui n’a jamais abusé de la Volvic lui jette la première pierre ponce. La seule question qu’induit la gaudriole de notre arrosé, sans doute aussi gagné par la psychose du caténaire c’est de savoir si les 30000 expulsés de son ancien ministère l’ont été vers Bamako, Alger ou Ouarzazate ou bien Clermont-Ferrand ?
Plutôt que l’hallali laissons dans sa lie notre sinistre qui au temps du tribunal des flagrants délires aurait été surement condamné à traire les deux mille cornes de son vert plateau.

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