Le 31 mars 2009, j’avais mis en ligne une chronique, après le suicide d’un ouvrier de chez Deshoulières, à Chauvigny .intitulée « travailler tue ». Aujourd’hui après le réveil médiatique sur le sujet, je vous invite d’urgence à relire le commentaire posté par le collectif Copernic à la suite de mes réflexions, hélas combien d’actualité.
Evidemment le cas France Télécom par le nombre de ses assassinats et la présence de l’état dans son conseil devient un triste cas d’école. Mais il ne faudrait pas qu’il cache le véritable nombre des victimes, morts ou gravement malades de la guerre économique livrée pour la seule défense d’intérêts privés et notamment boursiers.
Ne nous leurrons pas, si le gouvernement aujourd’hui intervient, alors que par ailleurs il déclare vouloir renforcer le contrôle des arrêts-maladie dans la fonction publique, c’est parce qu’il est partie à l’hécatombe et pour le moins complice pour absence d’intervention avant le gong des médias.
Ne nous trompons pas, si la direction de France Télécom annonce aujourd’hui quelques misérables mesures( un numéro vert, un recul d’un mois des mobilités…) , c’est moins pour endiguer ce que son triste PDG Didier Lombard, sorte d’éléphant dans la porcelaine des relations humaines, appelle « une mode » trahissant bien là le cynisme des dirigeants actuels, leur mépris des salariés, simplement chair à bonus, que pour redorer une image sérieusement « choquée ».
Comment, usager de cette entreprise, ne pas, en effet, se sentir éclaboussé par cette violence. Comment ne pas se sentir solidaire de ces gens des boutiques, des boitiers, des écrans de ces fenêtres où nous jetons dans le net ; Comment ne pas prêter assistance à ces humiliés pressés comme Orange? Face à ces SOS illimités, envoyons SMS illimités à ce Lombard pour rappeler à sa conscience ces 23 morts, tombés pour la France Télécom.
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