mardi 9 avril 2013
La misère en milieu étudiant…
Au milieu de la page 3 de Ouest-France ce 9 avril entre la relation de l’assassinat d’un finistérien au Canada et quelques brèves internationale ce papier : « La prostitution gagne les bancs de l’université ». On est d’abord interpellé par ce titre étrange. La prostitution gagne les bancs de l’université. Après quelles autres bancs ? On pense immédiatement aux bancs de l’Assemblée Nationale. Peut-être un raccourci d’actualité dans l’esprit du journaliste. Affaire Lilloise ? La prostitution de l’argent en général ?
Le titre, en vérité, est bien lisse, bien banal pour relater cette terrible réalité : plusieurs milliers de jeunes femmes doivent recourir à la prostitution pour survivre en poursuivant leurs études. Voilà une vérité bouleversante qui devrait remuer toutes les consciences. Quelle est cette société qui contraint les unes à se prostituer, les autres à dormir dehors ? Qui condamne au précariat des millions d’individus ? C’est banal de le dire mais le régulier creusement des inégalités ronge lentement mais sûrement notre démocratie.
Nous sommes arrivés à un taux d’acceptation de la violence sociale absolument impensable !
Sans fraternité et travail vers plus d’égalité, nous précarisons notre liberté non de loup mais d’Homme parmi les hommes. En obligeant nos enfants à monnayer leurs corps, nous vendons notre âme.
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