Mai Paris mai, Nougaro ne dépave plus les mots, chacun est rentré dans son automobile. Ce qui réellement me plairait en ce mois de fée clochette, c’est de faire péter le palais Brongniart, la soue des cochons pas payeurs, le foutoir des cocaïnomanes et sniffers de crack 40, le hammam des cervelles en bites. Non pas un krach, mais un gros crac, un truc poilu et bien piégé dans la corbeille. 4 millions de chômeurs, 6 millions de précaires et gouvernants et médiacons se focalisent sur les branlettes des traders. Aujourd’hui, la politique se résume à l’art de gérer la déprime ou l’érection des bourses. Le monde est entre les mains des masturbateurs monétaires. Et pendant ce temps les merdeux ajustent leur politique sur le déhanchement putassier des marchés. En osant même comparer crise financière et catastrophes naturelles, comme si ni responsables ni coupables ne se cachaient derrière l’effondrement actuel des économies. Nous sommes aux mains de supers bandits manchots. Notre sort se joue à la roulette des spéculateurs. Rien ne va plus, cassons leurs jouets. Nous vivons dans la plus éhontée pornographie financière. Quelle justice pour poursuivre les détourneurs de bonheur et leurs complices par omission ou soumission, les tranquilles assassins des lendemains qui chantent. Mai Paris mai, l’internationale est coincé dans les gosiers secs, j’aimerais que reviennent le temps des cerises et que soit abattue cette Bastille dorée, qu’à la place soit coulé un gigantesque étron
Ps: Au soir de cette publication, suivant un sujet sur les spéculateurs, on pouvait voir, sur le journal de la 2, un sujet sur les marchés de la misère qui envahissent les trottoirs parisiens, cour des miracles des chiffons et produits alimentaires périmés... Devant ces marchés nos merdeux abaissent le voile.
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